Vous devez vous posez plein de questions. Comment ça c’est quoi être ? C’est qui ceux-là ? Et pourquoi ça là maintenant ? C’est chez elle ça ? Etc. Mais c’est une longue histoire… Que voici !
Hier soir j’ai encore écouté Gaëlle pour l’un de ses ateliers en ligne. Elle nous demande si on arrive à faire notre heure de vraie vie par jour. Du coup je lui dis que j’y suis non-stop. Parce qu’à priori, c’est ma vraie vie qui me cherche.
C’est vrai quoi. Ca fait six mois, depuis que mon grand client m’a lâché, pas un client. Et mêmes deux de piqués par un gars qui est passionné par ce qu’il fait. Moi, c’est sûr, c’est purement alimentaire. C’est parce que je me dis que je peux pas gagner des sous avec mon métier d’Artistes Passeurs tant que ce n’est pas le gouvernement qui le paye, et là encore, il serait trop régenté pour être totalement opérationnel.
En même temps j’ai toujours une vision, qui me dépasse complétement, les fonctionnements de l’inconscient, c’est aussi sinon plus important que d’apprendre à lire et à compter. Ca devrait s’apprendre dès l’âge de 9 ou 10 ans. Et la méditation dès 3 ou 4 ans c’est déjà super efficace. Tout le monde devrait savoir ça. Ca devrait faire partie de l’éducation. Et donc, comment le limiter qu’à ceux qui ont déjà plein de sous ? Ce genre de programme coûte dans les 300 à 1000 balles quand même. Mais bon en même temps, ça s’adresse qu’aux adultes. Donc c’est normal. Mais un Artiste Passeur s’adresse aux enfants. Y compris aux enfants en l’adulte. Mais quand même.
Et puis elle nous demande si on arrive à faire le programme durant cette heure du jour. Et moi ça fait deux semaines que j’y ai pas touché, depuis que je me suis lancée sur le site de la Créativité Naturelle. En même temps, comme par hasard, la semaine deux n’est arrivé qu’après la semaine 3 de son cours. Alors bon. Tout va bien qui va bien 🙂
Et là elle me dit non, c’est un nouveau système d’être et de penser, il faut le faire une heure par jour pour s’y faire, pour que ça passe dans le ciboulot. Alors je lui dit, en même temps, je me suis occupée que de ma vraie vie. Vue que j’ai bossé sur mon site pour vivre. Et là elle me fait un truc du genre ben ouais tout faire tout faire tout faire avec tes ptits bras musclés ! Alors bon, Dieu ou l’Univers il te laisse faire toute seule hein. Mais là c’est une co-création ! Il y aura plein de trucs qui vont te venir d’on ne sait où on sait comment, le mystère reste entier, mais il faut le laisser faire !
Moi qui ne parle que de créations collectives depuis mes 16 ans… Non mais qu’est-ce qui cloche là ???
Ébé là y’a une phrase de mon père qui me revient. Si tu veux que les choses soient faites et bien faites, fais-les toi-même. J’y mets pas les guillemets je l’ai faite mienne cette phrase au final, je m’en suis rendu compte à cet instant. Avec Alunissons, c’est moi qui est fait les 50 vidéos et les 170 articles en deux ans. Bien sûr, c’était les autres que je montrais. Mais tous le boulot pour faire le mag en ligne, c’était moi toute seule. Il y a bien eu quelques petites tentatives de la part de deux personnes. Mais du coup j’avais pas le temps de m’en occuper. Bref.
Et alors j’ai pu constater que pour moi, être, c’est faire. Si je ne fais rien, c’est que je dors, et donc je fais encore quelque chose. Et même, être, c’est faire quelque chose devant son ordi, sauf depuis que j’ai Babouchka et qu’on joue, et qu’on se balade, et qu’on rencontre du monde trois fois par jour. Mais le reste du temps, je suis quand même en train de faire sur ordi.
Et je me suis rappelée que j’ai tiré plusieurs fois une carte qui me disait laisse-toi t’ennuyer un peu. Et j’ai essayé. Mais ça m’a flippée au plus haut point, max 2 minutes je tiens. Sans rien faire.
Mais au final, l’ennui, c’est pas aussi négatif qu’on le dit. Ce n’est pas ne pas savoir quoi faire de soi. C’est le moment où les intuitions viennent. Un moment où on se pose, à ne rien faire. Tout en sachant ce qui va suivre. Sauf si on a une intuition qui nous dit un truc plus sympa à faire. D’ailleurs, on n’est pas obligé de ne rien faire non plus. On peut jouer.
Gaëlle appelle ça des moments d’Être. Alors depuis hier je me demande, comment je serais en étant plutôt qu’en faisant. Et là y’a Nounours, mon voisin, à qui je demande par Facebook, même s’il est juste la porte en face, s’il peut m’imprimer un papelard, et il me fait “Tu payes ton café Tatie ? Vas-y j’arrive avec deux des bébés” 🙂 Il en a cinq. Cinq petit bébinours tous chiots. Trognons. Alors je les ai regardé être. Parce que bon un chiot, qu’est-ce que ça a mieux à faire qu’être. Et c’est vraiment tout beau.
Quand on est, on est tout enthousiaste de découvrir de nouveaux territoires. Quand on est, on ne se pose pas de questions sur demain ou sur hier, ni même sur l’instant passé ou l’instant à venir. Quand on est, on court partout on casse tout, et ça fait rire tous le monde. Et puis quand on va chercher un didjeridoo qui est resté planqué là sans servir et sans même que je sache si ça marche tellement j’avais aucune idée de comment ça marche, et ben quand on est, on s’assoit, on se pose et on écoute le didjeridoo. Et même on chante avec.
Alors voilà. Pourquoi la photo 🙂 Pour tout ça tout ça 🙂 Voilà ce que c’est, la petite leçon d’Être, de la génération Z 🙂 Et Être dans l’amour envers tout ce qui bouge et bouge pas 🙂
Et oui, c’est chez moi, j’adore plein de couleurs ! 🙂
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